Hcolpi en Croatie

Souhaitant partir en vacances au soleil deux amis et moi avons décidé de nous prendre une semaine de vacances en Croatie sans trop savoir à quoi nous attendre. Aucun d'entre nous n'y avait jamais mis les pieds.

Etant donné que nous n'avions pas la possibilité de poser plusieurs semaines de congés, cherchant le soleil et un peu de dépaysement, la proximité de la Croatie nous a semblé un bon compromis.

Nous sommes donc partis la dernière semaine de mai direction Split.

Pourquoi Split? Nous nous sommes longement posé la question...

Tout dabord nous avions la possibilité d'emprunter un vol depuis Paris ou Lille. A partir de ces aéroports nous avions la possibilité de nous rendre à Zagreb, Split ou Dubrovnik.

Les billets les moins cher étaient pour Zagreb, un peu plus de 150€ si mes souvenirs sont exacts. Mais désirant passer une bonne partie de notre séjour sur la côte et descendre au Montenegro nous avons choisi une destination plus côtière. Il restait à se décider entre Split et Dubrovnik.

Nous avons choisi Split car plus centrale, nous permettant facilement de descendre vers le Sud et si notre planning nous le permettait de remonter explorer le Nord voire la région des lacs entre Zagreb et Split.

Arrivés à Split, l'un de nous devant rentrer en France plus tôt que prévu nous avons dû organiser notre séjour de la façon suivante bien qu'il y avait surement d'autres possibilités pour optimiser notre séjour.

J1 - Arrivé à Split en avion à 23h - nuit à l'hôtel (mode de transport : voiture)

J2 - matin : visite de Split - après-midi : en route pour Dubrovnik - camping (mode de transport : voiture)

J3 - matin : Dubronkick - après-midi : plage aux alentours - camping (mode de transport : voiture+ferry)

J4 - journée au Montenegro - soirée à Ston sur la presqu'île de Peljesac - nuit chez l'habitant (mode de transport : voiture+ferry)

J5 - journée sur l'île de Mljet - trajet en ferry depuis Ston - nuit chez l'habitant à Ston (mode de transport : voiture+ferry)

J6 - journée à Peljesac - retour sur Trogir - nuit chez l'habitant à Trogir (mode de transport : voiture+ferry)

J7 - matin : visite de Trogir, plage à Primosten, soirée à Sibenik - nuit chez l'habitant (mode de transport : voiture)

J8 - matinée au parc national de Krka - plage - retour sur Split (mode de transport : voiture)

J9 - Fin du voyage, départ en avion à 6h du matin de l'aéroport de Split.

Pour pouvoir être libre de nos mouvements et ne pas être contraint par des horaires de bus nous avions loué une voiture à notre arrivée à l'aéroport, le transport ferroviaire semblant limité.

Le détail de ces visites, les coûts engendrés, les bons et mauvais plans seront détaillés dans d'autres articles.

 Nous avons commencé notre séjour dans la ville de Split après être arrivés à passé 22h à l'aéroport, qui se trouve en réalité à une vingtaine de kilomètres de Split et à 5 de la charmante ville de Trogir.

Se loger :

Nous avons passé la première nuit dans le seul hôtel que nous avions réservé pour notre séjour : l'hôtel Omladinsli un peu à l'écart du centre ville. Arrivés tard car ayant eu beaucoup de mal à le trouver (le nom indiqué sur la façade étant différent de celui indiqué sur notre réservation), nous avons été reçu par une personne ne parlant que très peu l'anglais qui nous a remis les clefs de la chambre.

A l'ouverture de la porte, surprise!! Nous avons découvert que la chambre ne contenait que deux petits lits.

De retour à la réception notre hôte avait l'air bien embarrassé et n'a cessé de nous dire "pund, pund, pund..." bien que n'ayant aucune base en croate nous avons très vite compris que l'hôtel était plein.

Après quelques dizaines de minutes de discussion il a fini par nous trouver une chambre pour trois. Nous nous sommes cependant mépris pensant trouver un peu de répits dans cette chambre, cet hôtel est très mal insonorisé et un groupe d'une vingtaine d'ado partageant notre étage a transformé l’hôtel en une auberge de jeunesse.

A la découverte de Split :

Le lendemain matin, c'est donc la tête dans le brouillard que nous nous sommes rendus dans Split pour un premier aperçu de la ville.

Arrivé au coeur de Split nous n'avons pas eu de difficulté particulière pour nous garer malgré les hordes de cars de retraités y faisant escale.

Cherchant de bonne viennoiseries nous nous somme d'abord posé en terrasse pour y petit-déjeuner "chez Sarah", boulangerie soit disant Française. Nous avons été déçus par cette dernière qui ne proposait pas grand chose de Français si ce n'est des petits pains au chocolat type "grande surface" et tout un tas de viennoiseries typiquement non françaises.

Le ventre tout de même bien rempli nous sommes partis à la découverte du palais Dioclécien. La balade dans la ville, sous un ciel plutôt encombré a été plutôt sympathique jusqu'au moment où nous avons eu le malheur de traversé un espèce de marché pour touriste.

Arrêtés prêt d'un stand de sandales de plage en plastique (l'accessoire indispensable de la côte Croate) nous avons été abordés par le vendeur qui s'est mis à nous insulter pour une raison indéterminée... à priori juste parce que nous étions Français.

Nous avons continué notre chemin jusqu'à un stand de serviette de plage, l'un de mes amis ayant oublié la sienne. Celui-ci a vainement tenté une négociation avant de se faire cracher dessus par le vendeur nous traitant encore une fois d’idiot de français".

Nous ne pensions pourtant pas que les Français étaient si mal vus dans ce pays... Etait-ce à cause des restes de l'occupation Napoléonienne? Nous n'en avons pas la réponse et si tel est le cas Napoléon ça date!!

Je pense qu'il y a beaucoup de chose sur lesquelles s'attarder en Croatie mais fatigué et un peu dépités nous avons rapidement quitté cette ville peu accueillante avons pris la route pour Dubrovnik à environ 200km de là.

Rassurer-vous le reste du voyage s'est merveilleusement bien passé et nous sommes tombés sur des Croates extrêmement amicaux.

Quittant Split nous avons décider de nous rendre dès notre deuxième jour Croate à Dubrovnik surnommée la perle de l'Adriatique. Dubrovnik semblait un bon point d'attache pour quelques jours car situé non loin du Montenegro et de l'île de Mljet.

Nous avons pris plaisir à emprumter les 200km de route côtière qui séparent Split de celle-ci. D'un côté la mer, les falaises, l'eau turquoise, les charmants villages de l'autre côté la montagne.

Bon mieux vaut ne pas avoir le mal des transport dans ces routes sinueuses enchainant les virages mais les paysages en valent la chandelle.

Pensant mettre un peu plus de deux heures pour rejoindre Dubrovnik nous avaons en réalisé mis plus de 3h étant donné que la vitesse autorisé dépasse rarement les 60km. N'étant pas en période de pointe nous n'avons pas vraiment été ralenti lors du passage obligé à la frontière Bosniaque, la Bosnie-herzegovine coupant le territoire Croate sur quelques kilomètre peu avant Dubrovnik. Pour passer la frontière nul besoin de papier particulier, les cartes d'identité françaises, permis et papier du véhicule suffisants.

Fatigués de notre premiere courte unit à Split et ayant envie de se dégourdir les jambes nous avons fait escale à Makarska.

Celle ville possède un très charmant petit port de plaisance sur lequel il fait bon se rafairachir sur une terasse d'un des nombreux cafés. En mai la ville est très paysible, étant donné le nombre de terrase j'imagine que s'en est tout autrement en juin/juillet/août.

Nous nous sommes prommenés sur les falaises entourant ce port et nous sommes posés sur l'une d'entre elle surplombant la mer. Il n'y avait pas un bruit si ce n'est celui de la respiration des dauphins nageant non loin de là.

Cette super agréable petite halte nous a remis d'aplomb après la décevante matinée à Split.

Nous avons repris la route en direction de Dubrovnik sans savoir où nous allions passer la nuit. C'est donc armé du guide du routard que nous avons décidé de tenter le Camping Agava à Mlini à quelques kilomètre au Sud de Dubrovnick.

Nous y avons été accueilli très chaleuresement par son propritétaire. On avait un peu l'impression de débarquer chez papi pour squatter son jardin pour une soirée camping.

Le camp est censé pouvoir accueillir 40 emplacements mais il semble beaucoup plus petit... peu importe pour nous car il n'y avait qu'un couple en caravane et nous même pour l'occuper, un couple de français qui plus est.

Les sanitaires étaient très propres, eau chaude à tous moment de la journée (voir même trop chaude), barbeuk disponible, supermarché à proximité, restaurants, petite plage de galet non loin.

Bref ça nous a fait bien plaisir de nous retrouver dans ce camping dans lequel nous sommes restés deux nuits cela pour 135Kn pour un emplacement pour 3 par nuit.

Notre camping était situé à enciron un quart d'heure du centre de Dubrovnik. Enfin 1/4 d'heure c'est sans compter le temps nécéssaire à se repérer dans la ville et à trouver une place pour se garer, et encore je rappelle que nous étions en hors saison.

Arrivés à Dubrovnik nous nous sommes rendus au port au Nord de la ville pour nous informer des horaires de départ des ferrys se rendant sur l'ïle de Mljet. Après y avoir observé d'immenses bateaux de croisière, c'est auprès d'un agence proposant des excursions en bâteau que nous nous sommes renseignés. Nous y avons appris que le seul ferry partant de la journée quittait le port à 9h le matin et mettait un peu plus de 2h pour se rendre à destination.

Trop tard pour nous donc.

La journée étant un peu grise nous nous sommes dit qu'elle se pretait mieux à la visite de la veille ville plutôt qu'à une journée plage et nature.

Nous nous sommes donc dirigé au pied des remparts pour pénétrer avec enthusiasme dans cette ville.

Cependant à peine la porte franchie c'est dans une marée de touristes que nous nous retrouvions plongé. Moi voulait prendre de jolie photo, j'ai été quelque peu génée par les parapluies brandis par des guides pour ne pas être laché des yeux par leur groupe qui risqueraient fort de se perdre dans toutes les ruelles.

Première étape de la visite : trouver un endroit où déjeuner. Comme l'indique Le Routard, pas la peine de se prendre la tête à chercher le meilleur restaurant en comparant les cartes, tous les restau sont identiques sans charme particulier, servant pizza, pâtes, salades et ommelettes. La seule préoccupation du touriste dont le ventre crie famine et donc de trouver une table. Ce que nous avons trouvé assez facilement.

Notre repas a été classique, pizza, lasagne et ommelette pour en moyenne 50Kn par personne. Nous souhaitions prendre un café mais le serveur nous a indiqué qu'il n'en faisait pas 'alors qu'une tasse était posé sur la table d'à côté). Nous avons donc déduit qu'à Dubrovnik mieux vaut aimer manger pour que le resto puisse enchainer les repas servis...

C'est donc la digestion à moitié entammée que nous avons commencé à parcourir les ruelles de la ville reconstruire après la guerre qui avait entrainé l'endommagement de plus de 60% de ses bâtiments.

Nous promenant nous somme naturellement arrivé à l'entrée d'un passage permettant d'effectuer le tour des remparts et de profiter des meilleurs points de vue sur la cité et l'Adriatique. Bien sur cette balade n'est pas gratuite et patienter dans une file d'attente est un passage obligé. Je n'ai plus le montant de l'entrée en tête mais nous avons réussi à économiser quelques dizaines de kuna en demandant un tarif étudiant et en faisant passer notre carte de transport urbain en carte d'étudiant (oui je sais c'est mal, mais je profite tant que je peux de ma tête d'étudiante).

La balade terminée, assoiffés malgrè la grisaille nous nous sommes posés sur la terasse d'un café afin d'y déguster notre premier (et dernier d'ailleurs) cocktail de Croatie pour 20kn, le cocktail le moins cher de ma vie!

Ayant observé durant de longues minute une bande de jeune s'amuser à plonger dans l'Adriatique d'un boût de rempart nous n'avions qu'une envie : en faire de même.

Nous sommes alors rentrés direction notre camping à Mlini ou l'un de mes amis durant son footing matinal avait apperçu des plages.  Le problème avec la Croatie est qu'il y a très peu de plage que ce soit de sable ou de galet, j'entends par là des endroits où poser la serviette et s'offrir de confortable moment farniente. De plus le peu de plage sur lesquelles nous nous sommes posés n'avait pas pour toile de fond un paysage faisant rêver. Mieux valait regarder au loin que derière soit où bien souvent ne s'offraient à nous que des hôtels bétonnés abandonnés ou, comme cette fois, une maison bombardée pleine d'impact de balles... assez glauque quoi.

La premiere baignade dans l'eau transparente au milieu des poissons (mais sans les oursins), bien que fraîche fût fort appréciable.

La journée se termina par des courses à la superette du coin afin de préparer notre barbeuk de debut de vacances dont le montant n'a pas été bien différent de s'il avait été organisé en France.

Afin de compléter notre collection de tampons sur nos passports nous nous sommes rendus au Monténéro et plus précisememnt à Kotor.

De dubrovnik ils nous a fallu 2 heures pour atteindre le monténégro, le passage de frontière se faisant à cette période de l'année en quelques minutes sauf si on se retrouve coincé derriere un bus dont le controle de chacun des passagers nécessite beaucoup plus de patience.

L'arrivée au Monténégro, à Herzegnovi, est très bétonnée mais passé cette ville on se retrouve vite en pleine nature . L'arrivé sur les "fjords" locaux est magistrale : le bleu de la mer, la verdure et le bleu du ciel.

On aurait presque envie de s'arréter là à comtempler la montagne se jetant dans la mer. Mais nous avons tout de même poursuivi notre chemin direction Kotor. Loin d'etre terminé le trajet qui nous a fait zigzager au bord de l'eau a nécessité une bonne heure à partir de ce point pour atteindre la ville.

Entre deux des paneaux indiquaient qu'il était possible de visiter des grottes et d'en admirer les peintures rupestres, mais le manque de temps nous en a empeché.

Arrivés à Kotor nous n'avons pas eu de difficulté à nous garer dans un parking situé juste à côté de la vielle ville. La grosse demi-journée journée de parking nous a coûté 5,80 € (et oui  pour le Montenégro il faut penser à conserver quelques euro).

Comme d'habitude nous avons commencé la journée par un resto. Comme à Dubrovnik rien de sert de passer des heures à la recherche Du resto, tous se ressemblent. Nous avons donc pris place sur une terrase de la vielle ville.

Le repas composé de salade ou énormes sandwich chaud nous a été servi par un serveur très sympa, qui n'était pas avare de "merci", "est-ce que tout vas bien?..." un intérêt pour la clientelle que l'on n'avait pas encore rencontré dans ces contrés. Il faut compter 6€ pour une salade/sandwich + boisson.

Si l'envie vous prend de déguster une café glacé de rêve (3 boules de glaces noyées dans du café, le tout recouvert de chantilly) sachez qu'il vous en coûtera 3,50€!

La journée commençait donc bien!

Suite à ce repas nous avons déambulé dans les ruelles de la ville avant d'entreprendre l'ascension des remparts entourant la ville. Par cette chaleur l'ascenscion n'a pas été qu'une partie de plaisir (je conseille d'ailleurs d'éviter les tongs) mais le paysage en vallait la chandelle.

L'entrée dans les remparts n'est pas gratuite il faut compter quelques euros.

Cependant attention, si vous prévoyez de faire cette balade :

- évitez les tongs : les marches sont en mauvais état par endroit, glissantes ;

- emportez de l'eau (il faut survivre jusqu'au sommet pour, s'il est là, acheter une boisson à un vendeur passant sa journée là avec comme seule compagnie sa glacière) ;

- protégez-vous du soleil : très peu d'ombre sur le trajet. ça serait domage d'avoir des vertiges et de tomber quelques dizaines de mètres plus bas 

- ayez conscience qu'une condition physique, non pas de sportif de haut niveau, mais relativement bonne est nécessaire pour atteindre le sommet (rien n'empeche de monter un peu et de s'arreter à mi-chemin pour contempler le paysage);

Bref, redescendu de notre forteresse, nous n'avion qu'une envie : nous rafraichir. Cependant à Kotor pas facile de trouver un endroit où se baigner. Nous nous sommes donc contentés de nous poser pret du port et pour les plus courageux de tremper nos pied dans l'eau qui n'était pas des plus clair.

Nous avons quitté Kotor à la tombé du jour choississant d'emprumter le "bac" pour éviter de devoir serpenter à nouveau au bord des collines, le "bac" étant un espèce de petit ferry.

Il se prend à une vingtaine de kilometre de kotor. 

Pour se rendre au port d'embarquement il faut emprunter bien (trop) étroite route au bord de la mer, le paysage y est superbe surtout au couché du soleil et elle permet de tranverser de jolies petits villages domage qu'il failler serrer les dents à chaque fois qu'un autre véhicule croise notre chemin de peur de se retrouver dans l'Adriatique. La traverser dure une dizaine de minutes et fait gagner 45min de route environ.

La traversée effectuée, il ne reste plus qu'à filler tout droit pour rentrer en Croatie.

Notre roadtrip Monténégrin aura donc été très court mais intense, il reste l'un de nos meilleurs souvenirs et ne nous aura laissé aucun regrets à part peut être celui de ne pas avoir profité de longues balade en montagne, en pleine nature.

Si vous êtes désespérément à la recherche d'une plage :), sachez que le Montenegro pourrait bien répondre à vos désirs les plus fous. Je ne peux vous le confirmer mais sachez qu'une de nos hôtes Croates nous a conseillé de nous rendre à Budva (au Sud de Kotor), une magnifique ville selon elle avec de vraies grandes plages dignent des plus belles plages de la côte d'Opale (si si ce sont ces mots ^^).